segunda-feira, outubro 1

Alphonse de Lamartine, Librairie Hachette, 1902






"Só o egoísmo e o ódio têm pátria; A fraternidade não."
Elegia
Tradução de Castro Alves

Colham-se as rosas na manhã da vida;
Ao menos no fugir da primavera,
Das flores os perfumes se respirem.
O peito se franqueie aos castos gozos;
Amemos sem medida, ó cara amante!
Quando o nauta, no meio da tormenta,
Vê o frágil baixel quase afundir-se,
Às praias que deixou dirige as vistas,
E tarde chora a paz que ali gozava.
Ah! quanto dera por volver o triste
Aos amigos da aldeia, ao lar paterno,
E de novo passar junto à que adora
Dias talvez sem glória, mas tranqüilos!
Assim um velho, curvo ao pêso d'anos,
Da mocidade, em vão, os tempos chora;
Diz: "Volvei-me essas horas profanadas
De que eu, ó céus, não soube aproveitar-me".
Só lhe responde a morte; os céus são surdos E inflexíveis o arrojam ao sepulcro,
Não consentindo que se abaixe ao menos,
A apanhar essas flores desprezadas.
Amemos, vida minha!
E riamos do afã que os homens levam
Atrás de um fumo vão que lhes consome
Metade da existência, esperdiçada
Em sonhos e quimeras.
Não invejemos seu orgulho estéril;
Deixemos à ambição os seus castelos;
Mas nós, da hora incertos,
Tratemos de esgotar da vida a taça,
Enquanto as mãos a empunham.
Quer os louros nos cinjam,
E, nos fastos sangrentos de Belona,
Nosso nome se inscreva em bronze e mármore;
Quer da singela flor que as belas colhem
Se entrance a humilde c'roa,
Vamos todos saltar na mesma praia.
De que val, no momento do naufrágio,
Em pomposo galeão ir navegando,
Ou num batel ligeiro,
Solitário viajante, Ter só junto da margem bordejando?


Aqui temos 11 volumes da coleção de obras do poeta, pensador e político francês Alphonse de Lamartine. Estão disponíveis para aquisição em nossa coleção de livros raros (ninformações no final deste post). Abaixo voce pode ler em francês e em ingles, informações sobre a vida e a obra de Lamartine.

Primére éducation se fit au château paternel de Milly, sous la tendre surveillance d’Alix de Lamartine, une mère végétarienne [1]qui « ne lui demandait que d’être vrai et bon ». Après avoir achevé ses études au collège de Belley, dirigé par des jésuites, il voyagea, particulièrement en Italie (1811), jusqu’à la chute de l’Empire, entra, en 1814, dans les gardes du corps de Louis XVIII. Atteint de troubles hépatiques, il passe le mois d'octobre 1816 à Aix-les-Bains, où il rencontre Julie Charles, en convalescence pour tuberculose. Les deux jeunes gens se plaisent à flâner ensemble au bord du lac du Bourget. L'été suivant, Julie, trop souffrante, ne peut rejoindre le poète, qui, désespéré, écrivit plusieurs poèmes, dont Le Lac, un de ses plus grands chefs d'œuvre. « Ô temps ! suspends ton vol, et vous, heures propices ! Suspendez votre cours : Laissez-nous savourer les rapides délices Des plus beaux de nos jours ! » En 1826, longtemps après le décès de son grand amour, Julie, il évoque dans Le Retour, une épître en vers à la gloire de Xavier de Maistre, cette terre de Savoie qu'il porte désormais dans son cœur et où le souvenir de celle qu'il a tant aimé rend éclatant le paysage :« Où l'amour disparu dans l'ombre du trépasLaisse partout pour moi l'empreinte de ses pasEt colore à mes yeux vos flots et vos collinesOu d'un deuil secret, ou de splendeurs divines. »Alphonse de LamartineS'ennuyant, il s'adonna à l'écriture et quitta son service lors de la Seconde Restauration, puis, après quelques années d’une vie un peu décousue et éparse, il fit paraître en 1820, ses Méditations poétiques, qui, du jour au lendemain, le consacrèrent grand poète. Son succès dépassa toutes ses espérances et il s’en vendit environ 45 000 exemplaires en quatre ans. Le 5 juin 1820, Lamartine épouse Mary-Anne-Elisa Birch, une jeune anglaise protestante, à Chambéry. Trois ans après, il fait paraître : les Nouvelles Méditations poétiques, puis La Mort de Socrate, le Dernier Chant du pèlerinage de Child Harold. En 1825, il reçut la croix de la Légion d'honneur, grâce à un décret de Charles X. En 1829, parurent les Harmonies poétiques et religieuses. Lamartine fut élu, le 5 novembre de la même année, à l'Académie française, au fauteuil n°7, succédant à Pierre Daru.Après un voyage fastueux en Orient, la mort de sa fille va modifier sa foi. Il s'engage dans le combat politique, envoyé à la chambre des députés par les électeurs de la ville de Dunkerque, il se fit nommer député en 1833 de Bergues, et joua dans la Chambre le beau rôle d’un orateur poète que la générosité de son cœur et l’élévation de la pensée mettent au dessus des partis. Il y présente de nombreuses interventions comme l'abolition de la peine de mort ou des projets relatifs à l'assistance. Le 2 mai 1834, il prononce un discours célèbre pour la colonisation de l'Algérie, conquise quatre ans plus tôt par Charles X.Il publia successivement : Voyage en Orient (1835), Jocelyn (1836), la Chute d’un ange (1838), Recueillements poétiques (1839). Se tournant ensuite du côté de l’histoire, il composa ses Girondins (1846), où l’imagination a sans doute trop de part, mais qui sont un livre des plus vivants et des plus éloquents.Un peu plus tard, il se mit à la tête du mouvement révolutionnaire. Devenu influent et affichant son opposition au régime de Louis Philippe, il est l'un des acteurs des journées de la Révolution de 1848. Il devient membre de la Commission exécutive et ministre des affaires étrangères, il fut aussi l'un des protagonistes de l'abolition de l'esclavage. Le discours qu’il prononça, le 25 février 1848, contre le drapeau rouge, est resté célèbre. Impuissant, le 15 mai, à prévenir l’invasion de l’Assemblée nationale, les journées de Juin lui portèrent le coup de grâce. Il fut nommé à l’Assemblée nationale que dans une élection partielle.Le coup d’État de décembre et l'avènement du Second Empire mettent fin à sa carrière politique. Endetté, il ne peut choisir l'exil. Persuadé du danger impérial, il se réfugie dans l'écriture, publiant des ouvrages historiques, des romans sociaux, des ouvrages autobiographiques ainsi que des recueils poétiques. Ses principaux ouvrages après 1848 sont : les Confidences (1849), Geneviève (1851), le Tailleur de pierre de Saint-Point (1851), Graziella (1852), Cours familiers de littérature (1856).Les dernières années de sa vie s’écoulèrent dans la tristesse. Obligé à un labeur sans trêve par de continuels besoins d’argent, il finit par accepter du gouvernement impérial une dotation d’un demi million (1867). Il mourut deux ans après, dans un chalet de Passy, que la ville de Paris avait mis à sa disposition. En 1869, sa famille refusa les funérailles nationales auxquelles il avait droit.Son tombeau (restauré en 1988) est situé sur la place de l'église de Saint Point (Saône et Loire). Le tombeau est adossé au mur d'enceinte du château de Saint-Point, bâtisse des XIIe et XVe siècle, que le chevalier de Pratz, père d'Alphonse, acquit à l'état d'abandon en 1801, et qu'il mit dans la corbeille de mariage de son fils en 1820. À partir de mai 1823, le château de Saint Point devint la demeure familiale du poète, durant toute sa vie. En 1829, il fit ériger au fond du parc, près de la petite èglise romane, un caveau où reposent ses deux enfants, sa mère, sa belle-mère, sa femme et lui-même. La dernière personne inhumée fut Valentine de Cessiat de Lamartine.Il est cité dans les listes de franc-maçons. [1]Poésie Le petit recueil des Méditations poétiques avait révélé à la France une poésie nouvelle, « vraiment sortie du cœur », en contraste avec le lyrisme factice des poètes Jean-Baptiste Rousseau ou Pierre-Antoine Lebrun. Même inspiration dans le recueil suivant, sauf que l’on y sent parfois le virtuose. Quant aux Harmonies, la forme en est, peut-être parfois moins pure, l’abondance n’y est pas toujours exempte de virtuosité ; mais la veine du poète a plus de richesse, plus d’ampleur et de magnificence. Jocelyn, sorte de roman en vers, devait faire partie d’une vaste épopée dont la Chute d’un ange est un autre épisode. Si l’on y regrette quelque mollesse de facture, nombre de pages valent ce que le poète avait écrit de plus beau. Il y montrait une aptitude particulière pour la poésie symbolique et philosophique. Quant aux Recueillements poétiques, malgré de très beaux morceaux, les défauts y prévalent, presque partout, sur les qualités. Le génie abondant et facile du poète ne savait pas s’astreindre au pénible travail du droit.Analyse de l'œuvre On a dit que Lamartine était la poésie même[2]. Cela signifie, sans doute, que la poésie était, pour Lamartine l'expression la plus spontanée et la plus sincère de ses sentiments intimes. Sa religion? Le sentiment du divin, puisé, comme il le dit lui même, non « dans cette région où les spécialités divisent les cœurs et les intelligences », mais « dans celle où tout ce qui s’élève à Dieu se rencontre et s’accorde », est tel, que l’expression, sinon la pensée devient presque nécessairement panthéiste. Sa philosophie? Une sorte de spiritualisme éthéré, qui ne se concrétise dans aucune doctrine, une harmonie entre l’âme du poète et celle du monde, et, partant un large optimisme, et des espérances infinies. Et, enfin, comme poète, Lamartine, se tint en dehors des cadres traditionnels et même de tout cadre fixe. Son génie répugne à toute limite. Il n’est pas le poète descriptif, l’artiste qui se voit et fait des contours précis. Dans les paysages vaporeux où les lignes s’effacent, où les bruits s’apaisent, où les objets deviennent presque immatériels, se déploient ses rêves purs et nobles, sa mélancolie molle, flottante et douce. Lamartine a dit dans ces vers bien connus : Je chantais, mes amis, comme l’homme respire.C’est en ce sens qu’il est le plus poète des poètes français, qu’il est la poésie elle-même.

Alphonse Marie Louise Prat de Lamartine (Alphonse-Marie-Louis de Prat de Lamartine) (October 21, 1790 - February 28, 1869) was a French writer, poet and politician, born in Mâcon, Burgundy into French provincial nobility. He is famous for his partly autobiographical poem, "Le Lac" ("The Lake"), which describes in retrospect the fervent love shared by a couple from the point of view of the bereaved man. Lamartine was masterly in his use of French poetic forms. He was one of very few French literary figures to combine his writing with a political career. Raised a devout Catholic Lamartine became a pantheist, writing Jocelyn and La Chute d'un ange. He wrote Histoire des Girondins in 1847 in praise of the Girondists. He worked for the French embassy in Italy from 1825 to 1828. In 1829, he was elected a member of the Académie française. He was elected a 'député' in 1833, and was briefly in charge of government during the turbulence of 1848. He was Minister of Foreign Affairs from February 24, 1848 to May 11, 1848. During his term as a politician in the Second Republic of France, he led efforts that eventually led to the abolition of slavery and the death penalty, as well as the enshrinement of the right to work and the shortlived national workshop programs. A political idealist who supported democracy and pacifism, his moderate stance on most issues caused his followers to desert him. He was an unsuccessful candidate to the presidential election of December 10, 1848. He subsequently retired from politics and dedicated himself to literature.He ended his life in poverty, something of a literary hack. He died in Paris. He is considered to be the first French romantic poet (though Charles-Julien Lioult de Chênedollé was working on similar innovations at the same time), and was acknowledged by Paul Verlaine and the Symbolists as an important influence.
Na Ebay está por no mínimo US$ 15,00 (cada livro), podendo chegar a 30 euros, dependendo do leilão. Mas voce pode comprar a coleção inteira (11 livros) por R$ 109,00 diretamente comigo (frete a parte), através de depósito bancário, combinando os detalhes por e-mail.

obras completas de Alphonse de Lamartine:


A El*** (Nouvelles méditations poétiques)


A Elvire (Méditations poétiques)


A la grande chartreuse (Nouvelles méditations poétiques)


A Némésis (Odes politiques)


Adieux a la mer (Nouvelles méditations poétiques)


Adieu (Méditations poétiques)


Apparition (Nouvelles méditations poétiques)


Aux chrétiens dans les temps d'épreuves (Harmonies poétiques et religieuses)


Chant d'amour (I) (Nouvelles méditations poétiques)


Chant d'amour (II) (Nouvelles méditations poétiques)


Chant d'amour (III) (Nouvelles méditations poétiques)


Chant d'amour (IV) (Nouvelles méditations poétiques)


Chant d'amour (V) (Nouvelles méditations poétiques)


Chant d'amour (VI) (Nouvelles méditations poétiques)


Choeur des cèdres du Liban (La chute d'un ange)


Consolation (Nouvelles méditations poétiques)


Contre la peine de mort (Odes politiques)


Dieu (Méditations poétiques)


Elégie (Nouvelles méditations poétiques)


Enfant, j'ai quelquefois passé des jours entiers (Jocelyn)


Eternité de la nature, brièveté de l'homme (Harmonies poétiques et religieuses)


Hymne au Christ (Harmonies poétiques et religieuses)


Hymne au soleil (Méditations poétiques)


Hymne de l'enfant à son réveil (Harmonies poétiques et religieuses)


Invocation pour les grecs (Harmonies poétiques et religieuses)


Invocation (Méditations poétiques)


Ischia (Nouvelles méditations poétiques)


Jehova ou l'idée de dieu (Harmonies poétiques et religieuses)


L'automne (Méditations poétiques)


L'enthousiasme (Méditations poétiques)


L'esprit de Dieu (Nouvelles méditations poétiques)


L'Homme (Méditations poétiques)


L'humanité - suite de Jehova (Harmonies poétiques et religieuses)


L'idée de Dieu - suite de Jehova (Harmonies poétiques et religieuses)


L'immortalité (Méditations poétiques)


L'infini dans les cieux (Harmonies poétiques et religieuses)


L'isolement (Méditations poétiques)


L'Occident (Harmonies poétiques et religieuses)


La branche d'amandier (Nouvelles méditations poétiques)


La Foi (Méditations poétiques)


La gloire (Méditations poétiques)


La liberté, ou une nuit à Rome (Nouvelles méditations poétiques)


La prière (Méditations poétiques)


La providence à l'homme (Méditations poétiques)


La retraite (Méditations poétiques)


La sagesse (Nouvelles méditations poétiques)


La semaine Sainte à la Roche-Guyon (Méditations poétiques)


La tristesse (Harmonies poétiques et religieuses)


La vigne et la maison (I) (Cours familier de littérature)


La vigne et la maison (II) (Cours familier de littérature)


La vigne et la maison (III) (Cours familier de littérature)


La vigne et la maison (IV) (Cours familier de littérature)


Le chêne - suite de Jehova (Harmonies poétiques et religieuses)


Le Chrétien mourant (Méditations poétiques)


Le cri de l'âme (Harmonies poétiques et religieuses)


Le Crucifix (Nouvelles méditations poétiques)


Le désert ou l'immatérialité de Dieu (Cours familier de littérature)


Le désespoir (Méditations poétiques)


Le Génie (Méditations poétiques)


Le golfe de Baya, (Méditations poétiques)


Le lac (Méditations poétiques)


Le lézard (Méditations poétiques inédites)


Le papillon (Nouvelles méditations poétiques)


Le passé (Nouvelles méditations poétiques)


Le poète mourant (Nouvelles méditations poétiques)


Le premier regret (Harmonies poétiques et religieuses)


Le soir (Méditations poétiques)


Le temple (Méditations poétiques)


Le vallon (Méditations poétiques)


Les étoiles (Nouvelles méditations poétiques)


Les laboureurs (Jocelyn)


Les préludes (Nouvelles méditations poétiques)


Les voiles (Oeuvre posthume)


Marthe filait, assise en haut sur le palier (Jocelyn)


Milly ou la terre natale (I) (Harmonies poétiques et religieuses)


Milly ou la terre natale (II) (Harmonies poétiques et religieuses)


Mon âme est triste jusqu'à la mort ! (Harmonies poétiques et religieuses)


Ode sur la naissance du Duc de Bordeaux (Méditations poétiques)


Ode (Méditations poétiques)


Pensée des morts (Harmonies poétiques et religieuses)


Philosophie (Méditations poétiques)


Pourquoi mon âme est-elle triste ? (Harmonies poétiques et religieuses)


Sapho (Nouvelles méditations poétiques)


Souvenir (Méditations poétiques)


Stances (Nouvelles méditations poétiques)


Tristesse (Nouvelles méditations poétiques)


Un nom (Edition des souscripteurs




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